Test Orqa FPV One, partie 1

Il y a plus d’un an maintenant, en octobre 2018, on découvrait les Orqa FPV.One. Depuis, ces lunettes FPV ont fait couler beaucoup d’encre. Les premiers prototypes ont pu être testés tout d’abord au CES 2019 puis au salon VivaTech à Paris. Et finalement, depuis quelques semaines, les backers (participants à la campagne Kickstarter) reçoivent leurs précieux. Après un premier test comparatif face aux FatShark HDO2 réalisé par Joshua Bardwell, c’est à mon tour de vous donner mon avis. En ce qui me concerne, la comparaison se limite aux HDO premières du nom mais aussi aux Eachine EV200D et au FatShark Transformer HD.

La review en vidéo

L’aspect qualité des FPV One

Il est encore beaucoup trop tôt pour se prononcer sur la durabilité des Orqa mais le produit fini semble de vraiment bonne facture. Les finitions, les plastiques, les ajustements, l’ergonomie, tout est bon.

Il y a cependant quelques points à surveiller comme les molettes de réglage de l’IPD, les joysticks de navigation dans les menus et surtout, les accroches en tissu rouge du tour de tête.

Test Orqa FPV.One 021 broken strap

En effet, elles frottent sur des parties anguleuses du boitier en plastique et il y a au moins un utilisateur sur le groupe Facebook Orqa Owners Lounge qui en a cassé une. Du coup c’est retour à l’envoyeur…

Les points positifs

En plus de l’aspect qualitatif global, les FPV One sont très confortables, en tout cas pour la morphologie de mon visage.

Le DVR (60 FPS) est de très bonne qualité.

Les fonctionnalités annoncées pour les prochaines mises à jour sont intéressantes (la mise à jour OTA notamment).

Les grands écrans affichent une image vraiment belle, même avec une source plus que moyenne comme la caméra FPV Caddx EOS2 qui équipe l’Eachine Trashcan. J’ai hâte de voir ce que ça va donner avec la Falkor V2 qui équipe tous mes 5″ !

Les points négatifs

Si l’écran est top, au détail près d’une légère distorsion qui persiste, les lentilles rondes me dérangent personnellement. J’ai du mal à voir les coins de l’écran si je m’éloigne trop des lentilles. Par conséquent, la mousse épaisse n’est pas utilisable dans mon cas.

Au sujet des mousses, s’il y en a 3 de fournies, de 2 types différents, j’aurais aimé qu’elles soient interchangeables grâce à un système type velcro (comme sur les EV200D) plutôt qu’elles soient collées.

Pour en revenir aux lentilles, leurs support touchent encore le front lorsqu’on met les lunettes sur ce dernier. C’est d’autant plus dommage que l’équipe d’Orqa avait assuré qu’elle corrigerait on l’avait rencontré à VivaTech.

La batterie (composée de 2 piles LiOn 18650 2000mAh non remplaçables sans démontage) ne dispose pas d’un port USB pour la recharge. De plus, aucun adaptateur n’est fourni, pas même pour les chargeurs standards en XT60 qu’on utilise dans le hobby. Du coup, j’ai acheté un adaptateur « barrel plug » 2,1mm vers XT60 pour pouvoir la recharger.

De surcroît, alors qu’elles avaient été annoncées comme de futures lunettes FPV HV, le premier modèle de chez Orqa n’accepte que 2S en tension maximum d’alimentation.

En parlant des accessoires, le packaging est très pauvre. Par exemple, il n’y a pas non plus d’adaptateur HDMI vers Micro HDMI pour faire du simulateur dans les lunettes.

Et pour terminer, la boite de rangement est un poil trop étriquée pour y mettre quelques accessoires justement. On ne peut même pas laisser des antennes de type « stubby » vissées sur les lunettes.

Une chose est certaine, j’ai gagné une place non négligeable dans mon sac à dos Lowepro. Je vais pouvoir ranger mes LiPos à l’emplacement que libère mon FatShark Transformer HD !

D’autres photos des Orqa FPV One

Conclusion

A la lecture de ce test il peut sembler mettre en avant plus de points négatifs que de points positifs. Pourtant, avec le peu de recul que j’ai, je suis vraiment satisfait de mes nouvelles lunettes. Elles surclassent sans souci tout ce que j’ai pu tester pour faire du FPV. Par contre, il faut y mettre le prix… Attendons maintenant de voir ce que ça va donner dans le temps !

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